Victoire de la Science sur la fraude : l’article estimant 17000 décès dus à l’hydroxychloroquine a été rétracté
Les contenus de ce site ne peuvent donc pas constituer des provocations à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, ni non plus des provocations à adopter des pratiques ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique.
Après de longs mois et de nombreuses heures de travail pour démontrer que l’étude Pradelle / Lega n’avait aucune valeur scientifique, toute l’équipe de BonSens.org se réjouit de la rétractation de la publication de cette étude. Nous félicitons tous les scientifiques de BonSens.org qui ont participé à démontrer que cette étude ne méritait pas d’être publiée tant elle était entachée de graves biais et erreurs.
BonSens.org félicite également les chercheurs Vincent Pavan et Emmanuelle Darles, ainsi que de nombreux autres scientifiques moins connus, qui ont participé à faire gagner la Science.
Le 19 août 2024, les scientifiques auteurs de la lettre de préoccupation (Letter of Concern) sur la fraude scientifique Pradelle/ Lega, apprenaient que l’éditeur de la revue Biomedicine & Pharmacotherapy annonçait la rétraction imminente de cette étude.
Aujourd’hui c’est chose faite : l’article a été rétracté.
Il aura donc fallu 8 mois et quelques jours pour que l’étude Pradelle / Lega soit rétractée alors que pour l’étude frauduleuse du Lancet sur l’hydroxychloroquine, cela avait pris 14 jours.
La rétraction de l’étude du Lancet (#LancetGate) avait été faite par l’auteur principal qui avait échoué à montrer l’origine des données, une démonstration de « bonne foi » devant l’attention mondiale reçue par cette étude à l’époque.
Dans le cas de l’étude Pradelle /Lega, nous assistons à une rétraction par l’éditeur après la mise en place du processus COPE (Comité d’Ethique des Publications), à la suite de la prise en considération des observations externes qui avaient été communiquées aux auteurs.
Ces considérations avaient également été communiquées au Pr Molimard de l’université de Bordeaux, qui avait effectué la promotion de cette étude dans les médias, alors que pourtant il avait été aussi informé des nombreuses critiques en échanges avec les auteurs de la lettre de préoccupation. De toute évidence, cela était la preuve d’une volonté des auteurs de faire perdurer cette étude frauduleuse, et par la même, de contribuer à la désinformation.
Conformément à ses statuts, Bonsens.org souhaite que les conséquences pénales de cette étude frauduleuse soient tirées.
Voici traduit en français ce que dit la revue au sujet de cette rétractation :
« Après la publication, la Revue a été informée du débat des lecteurs sur cet article. La Revue a reçu un certain nombre de lettres à l’éditeur et de correspondance de lecteurs. Le plan, tel que publié dans une première version d’une note de l’éditeur, était initialement de publier ces lettres à l’éditeur, après que les auteurs de l’article ci-dessus aient eu le droit de répondre et de soumettre une réponse (qui serait également publiée, après examen).
Après avoir évalué toutes les informations à ce stade, ainsi que l’étendue et la profondeur des critiques, le rédacteur en chef a pris la décision de changer d’approche et de traiter cette question par le biais du processus du Comité d’éthique des publications (COPE) pour les corrections du dossier scientifique : https://publicationethics.org/
À l’issue de ce processus et après un examen attentif de toutes les informations disponibles, cet article a été retiré à la demande du rédacteur en chef.
La décision de se rétracter a été prise en raison de deux problèmes majeurs.
1. Fiabilité des données et choix des données. Les données belges en particulier se sont révélées peu fiables, sur la base d’estimations.
2. L’hypothèse selon laquelle tous les patients admis à la clinique étaient traités de la même manière pharmacologiquement était incorrecte.
Les deux problèmes mentionnés ci-dessus ont conduit le rédacteur en chef à considérer que les conclusions de l’article n’étaient pas fiables et que, par conséquent, l’article devait être rétracté. »
En d’autres termes, le processus COPE reconnait un problème majeur dans la fiabilité des données et le choix des données, ainsi que un problème majeur lié à l’hypothèse selon laquelle tous les patients admis en clinique recevaient la même dose de médicament.
Ce dernier point est crucial, car justement il soulève le grave problème des doses massives d’hydroxychloroquine reçus par les patients hospitalisés en phase tardive de l’étude RECOVERY, (dose 4 fois supérieure à la dose acceptée chez l’homme) ce qui n’était pas du tout la pratique normale dans les hôpitaux en général dans le monde.
C’est une grande victoire pour tous ceux qui travaillent sans relâche, et sans aucun conflit d’interêt, pour que la science ne soit pas capturée par quelques incompétents notoires.
Press release in English
Science triumphs over fraud: the article estimating 17,000 deaths due to hydroxychloroquine has been retracted
After many months and many hours of work to demonstrate that the Pradelle / Lega study had no scientific value, the entire BonSens.org team is delighted that the publication of this study has been withdrawn. We congratulate all the BonSens.org scientists who helped to demonstrate that this study did not deserve to be published, as […]
Rappel des actions menées au sujet de cette étude
Lettre à l’éditeur sur l’étude frauduleuse estimant à 17 000 les décès par hydroxychloroquine – lettre soutenue par BonSens.org
A la suite de la publication en janvier 2024 d’une étude très critiquable estimant à 17 000 le nombre de décès qui seraient dûs au traitement de patients Covid19 par l’hydroxychloroquine, un pool d’auteurs dont le Professeur Perronne et le Professeur Zizi ont écrit une lettre de préoccupations à l’éditeur (letter of concern). Après plus […]
Mise en demeure par voie d’avocat à l’éditrice en chef du journal ayant publié l’étude estimant des milliers de décès dus à l’hydroxychloroquine
Le temps de la justice ? Une mise en demeure par voie d’avocat a été envoyée à l’éditeur en chef du journal pour donner suite à une lettre de préoccupation envoyée le 7 janvier 2024 remettant en cause l’étude Pradelle /Lega promue par Mathieu Molimard. À ce jour cette lettre n’a toujours pas été publiée […]