Plainte de victimes d’effets indésirables graves contre le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, pour ses propos mensongers sur FranceInter
Des victimes d’effets secondaires de la vaccination Covid-19 et /ou représentantes de collectifs de victimes ou d’associations ont déposé ce 12 octobre une plainte à la CJR (Cour de Justice de la République) à la suite des propos mensongers du ministre de la Santé selon lesquels il n’y aurait pas d’effets secondaires de la vaccination Covid-19.
Le 3 octobre 2023, le ministre de la Santé déclarait sur France-Inter qu’il n’y a pas d’effets secondaires de la vaccination Covid-19, et cela sans contradicteur. Le 6 octobre 2023, le Professeur Perronne et Xavier Azalbert, directeur de la rédaction de France-Soir ont déposé plainte à la CJR contre le ministre de la Santé pour tentative d’escroquerie au consentement à la vaccination contre la Covid-19. C’est une histoire de devoir : celui du Pr Perronne à qui le CDOM (Chambre Disciplinaire de l’Ordre des Médecins) a reconnu le devoir de parler eu égard ses états de services et connaissance, et le devoir du journaliste de dire la vérité quoiqu’il lui en coûte en respect du devoir qu’à le public de connaitre la vérité.
L’association BonSens.org dans son communiqué avait indiqué qu’elle aiderait les associations voulant déposer plainte afin qu’elles n’aient pas de frais.
Ayant reçu beaucoup de soutien et d’attention, de la part de victimes et de collectifs de défense des victimes, ces parties ont décidé eux aussi de saisir la CJR d’une plainte contre le ministre de la Santé.
C’est chose faite puisque cette nouvelle plainte a été déposée ce jour. Le motif est l’infraction de tentative d’escroquerie au consentement à la vaccination Covid-19 par une personne dépositaire de l’autorité publique faits prévus et réprimés par les articles 121-5, 313-1 et 313-2 du Code Pénal.
Parmi les parties ayant déposé plainte, on retrouve des responsables des collectifs : Où est mon cycle , Verity France, Du Vaccin aux acouphènes, Les Navigants libres, Les Sage-Femmes Clés, mais également l’association AIMSIB (association Internationale pour une médecine indépendante et bienveillante).
Les plaignants affirment que « le ministre de la Santé a menti volontairement aux auditeurs de France-Inter en leur affirmant que la vaccination contre la COVID-19 n’auraient pas d’effets secondaires. En tant que ministre, il ne pouvait ignorer les travaux de l’OPESCT ainsi que les données de la pharmacovigilance. »
Rappelons que Les collectifs « Où est mon cycle ? », « Verity France », « Navigants Libres » et « Sage-femmes clés » ont demandé à l’OPESCT de les auditionner au nom des milliers de victimes qu’ils représentent. L’OPESCT a fait droit à cette demande et les collectifs lui transmettaient en sus plusieurs centaines de témoignages de victimes d’effets secondaires écrits sur formulaires CERFA (c’est-à-dire comportant la mention de la main de son signataire : « Sachant que l’attestation sera utilisée en justice et connaissance prise des dispositions de l’article 441-7 du code pénal réprimant l’établissement d’attestation faisant état de faits matériellement inexacts ci-après rappelés : « Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende le fait d’établir une attestation ou un certificat faisant état de faits matériellement inexacts».)
Le ministre de la Santé Aurélien ROUSSEAU ne peut donc pas ignorer les travaux publics et officiels de l’OPESCT, qui sont des écritures publiques d’un point de vue juridique, ni leurs résultats.
Il ne peut pas non plus ignorer que les centres de pharmacovigilance ont fait remonter un nombre inédit d’effets secondaires concernant les vaccins contre la COVID-19 à l’ANSM (Agence de sécurité du médicament) dont il est le ministre de tutelle.
D’ailleurs, le professeur Delfraissy, ancien président du Conseil Scientifique déclarait le 7 octobre dans C’Lhebdo sur France5 que le ministre Aurélien ROUSSEAU avait tort de dire qu’il n’y avait pas d’effets secondaires de la vaccination contre la COVID-19.
Pour ces motifs les plaignants ont déposé plainte. Affaire à suivre
BonSens.org est conseillée par Me Diane Protat, William Snyder et Brendan Berne, avocats aux barreaux de Paris et aux USA pour la recherche de la transparence dans l’intérêt des citoyens.