Dr Zelenko, Dr Derwand et Pr Scholz
Les contenus de ce site ne peuvent donc pas constituer des provocations à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, ni non plus des provocations à adopter des pratiques ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique.
Nous recevons le docteur Roland Derwand, le professeur Martin Scholz et le docteur Vladimir Zelenko, auteurs d’une étude sur les patients ambulatoires infectés Covid-19, publiée dans le numéro de décembre de la revue International Journal of Antimicrobial Agents. Cette étude rétrospective stratifiée en fonction du niveau de risque des patients étudie l’impact d’un traitement précoce avec du zinc + une faible dose d’hydroxychloroquine et d’azithromycine. Une coopération internationale entre des docteurs basés en Allemagne avec une expérience de l’industrie et de la biotech et un docteur généraliste aux Etats-Unis.
Pendant 40 minutes, ils ont répondu à nos questions sur leur coopération, les patients, leur étude, ainsi que le travail post-étude de dissémination de l’information dans de multiples pays pour ce traitement en phase précoce d’infection. Ils reviennent aussi sur l’influence de la coopération internationale et le protocole mis au point par le Pr Didier Raoult. Ils nous donnent aussi leur point de vue sur le vaccin.
Les points forts de leur étude :
• première étude ambulatoire COVID-19 basée sur la stratification des risques et le traitement antiviral précoce au début de la maladie.
• l’hydroxychloroquine à faible dose associée au zinc et à l’azithromycine était une approche thérapeutique efficace contre la COVID-19.
• taux d’hospitalisation considérablement réduit dans le groupe de traitement.
• réduction des taux de mortalité dans le groupe de traitement.
Abstract :
Le but de cette étude était de décrire les résultats des patients atteints de maladie à coronavirus (COVID-19) en ambulatoire après un traitement précoce avec du zinc, de l’hydroxychloroquine à faible dose et de l’azithromycine (trithérapie) en fonction de la stratification des risques.
Il s’agissait d’une étude rétrospective dans le cadre de la médecine générale.
Un total de 141 patients atteints de COVID-19 atteints d’une infection au coronavirus 2 (SRAS-CoV-2) du syndrome respiratoire aigu sévère confirmé en laboratoire en 2020 ont été inclus. Les principaux critères de jugement étaient la décision de traitement stratifiée en fonction du risque et les taux d’hospitalisation et de décès toutes causes confondues. Une médiane de 4 jours [intervalle interquartile (IQR) 3–6 jours; disponible pour n = 66/141 patients] après l’apparition des symptômes, 141 patients (âge médian 58 ans, IQR 40–67 ans; 73,0% d’hommes) ont reçu une prescription de trithérapie pendant 5 jours. Des données de référence publiques indépendantes de 377 patients confirmés COVID-19 dans la même communauté ont été utilisées comme témoins non traités. Sur 141 patients traités, 4 (2,8%) ont été hospitalisés, ce qui était significativement moins ( P <0,001) par rapport à 58 (15,4%) des 377 patients non traités [odds ratio (OR) = 0,16, intervalle de confiance à 95% (IC) 0,06 –0,5]. Un patient (0,7%) dans le groupe de traitement est décédé contre 13 patients (3,4%) dans le groupe non traité (OR = 0,2, IC à 95% 0,03–1,5; P = 0,12). Aucun effet secondaire cardiaque n’a été observé.
Le traitement basé sur la stratification des risques des patients ambulatoires COVID-19 le plus tôt possible après l’apparition des symptômes par trithérapie, y compris l’association de zinc et d’hydroxychloroquine à faible dose, a été associé à un nombre significativement moins élevé d’hospitalisations.