Appel à la démission de François Crémieux, directeur général de l’Assistance Publique – hôpitaux de Marseille (AP-HM)
François Crémieux est « là pour faire le ménage », dénonçait le Pr Raoult le 23 août dernier. Se débarrasser du Pr Raoult et de quiconque interfère avec les ambitions de Paris quitte à mettre le système hospitalier marseillais en danger, voilà l’objectif derrière la nomination de cet ancien directeur général adjoint de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris à la tête de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille.
Si l’intéressé a nié ces accusations dès le départ, le bilan accablant de son action au cours de ses six premiers mois dans la cité phocéenne, démontre sans nul doute que sa présemaelnce ne sert qu’à satisfaire la velléité parisienne de placer le système hospitalier marseillais sous sa férule. Un constat peu surprenant puisque sa nomination répondait à la demande de Martin Hirsch, directeur de l’Assistance publique-Hôpitaux de la capitale, tristement célèbre pour sa croisade obsessionnelle contre le dirigeant de l’IHU marseillais.
Regrettablement, les premières victimes des malversations parisiennes sont les Marseillais eux-mêmes, ce directeur mettant en péril leur système hospitalier au travers d’actes assimilables à du sabotage. C’est pourquoi nous les appelons à se mobiliser en signant cette pétition qui appelle à la démission de François Crémieux en vertu des éléments à charge suivants :
(Par souci d’économiser le temps de celles et ceux qui liront cette pétition, ci-dessous se trouve un résumé des huit éléments à charge contre François Crémieux. Pour les autres, il est possible de lire le détail de chacun d’eux en faisant défiler la page plus bas après ce résumé.)
Premier élément : dès son arrivée le 3 juin 2021, le premier geste symbolique de François Crémieux a été d’affaiblir la défense juridique de l’IHU Méditerranée en sommant le Pr Raoult de retirer sa plainte contre son ancien supérieur, Martin Hirsch. L’actuel directeur de l’AP-HP avait pourtant menti en accusant le professeur d’avoir porté un « faux témoignage » devant la commission d’enquête parlementaire le 24 juin 2020.
Deuxième élément : Le 31 août 2021, François Crémieux s’offre le luxe en pleine épidémie de mettre d’office Didier Raoult à la retraite, lui refusant toute prolongation de carrière par le cumul emploi-retraite. L’ex-directeur général de l’AP-HP s’inscrit ainsi dans la droite file de la vendetta de Martin Hirsch à l’encontre du professeur. Il mettra aussi à la porte les soignants non-vaccinés, compromettant dangereusement par la même occasion l’hôpital, les équipes soignantes en place et la sécurité sanitaire des Marseillais.
Troisième élément : Le 24 octobre 2021, au moment de leur publication, François Crémieux crédite les accusations mensongères de Mediapart sur des essais cliniques irréguliers contre la tuberculose à l’IHU… qui n’ont jamais eu lieu. En faisant état de « plusieurs études » menées d’une manière « pas admissible » par l’IHU, M. Crémieux a colporté à la presse ce qu’il savait être un mensonge, puisque dans un mail en interne qui a fuité, il admettait qu’aucun essai n’a été conduit par l’IHU.
Quatrième élément : Mediapart diffuse illégalement des dossiers médicaux de patients volés dans le cadre de son enquête sur les essais cliniques irréguliers contre la tuberculose à l’IHU. Préférant hurler avec les loups, François Crémieux s’est terré dans un silence coupable contrevenant ainsi, d’une part, à son rôle d’employeur qui est de protéger ses employés, et, d’autre part, à son rôle de directeur qui est de veiller au respect de l’intégrité du secret médical des patients.
Cinquième élément : Le 19 novembre, Mediapart se fait l’écho des accusations contre le Pr Raoult selon lesquelles il aurait truqué les résultats de ses recherches sur l’hydroxychloroquine. Très rapidement, François Crémieux se saisira de cette nouvelle occasion pour lancer une nouvelle investigation contre l’IHU. L’hydroxychloroquine contre le Covid détenant le plus haut niveau de preuve scientifique, le Pr Raoult n’étant que l’un des scientifiques ayant démontré son efficacité contre le virus, il est aisé d’en déduire qu’il ne s’agit ni plus ni moins d’une nouvelle tentative de dénigrement de l’IHU amenée, comme les autres, à faire pschitt.
Sixième élément : Alors qu’il restait, selon nos informations, suffisamment de places en réanimation dans des cliniques privées locales, François Crémieux joue la provocation en envoyant deux patients Covid marseillais à plus de 700 km à l’hôpital Mercy où travaille Damien Barraud… autant une figure de proue de la harcelosphère contre l’IHU qu’un calomniateur acharné de Marseille et des Marseillais eux-mêmes, qu’il qualifie de « déchets ».
Septième élément : Après suspension d’un nombre important de soignants non-vaccinés, l’AP-HM ne parvient pas à endiguer la crise de l’hôpital, même en autorisant les soignants vaccinés et positifs au Covid à exercer. Pour tenter d’y répondre, François Crémieux fait donc contacter par mail début janvier plusieurs médecins réanimateurs, y compris le Dr Louis Fouché. Alors que ce dernier se déclare prêt à reprendre du service, François Crémieux le lui interdit, sacrifiant ainsi le bien-être sanitaire des Marseillais sur l’autel de ses intérêts politiques.
Huitième élément : Selon nos sources provenant de témoignages du personnel actuellement en exercice à l’AP-HM, le climat social en interne depuis l’arrivée de François Crémieux est pour le moins délétère. Le renvoi des soignants non-vaccinés a considérablement dégradé les conditions de travail, un fait aggravé par les licenciements, les démissions, les mises en arrêt maladie, ou encore les absences aléatoires des soignants cas contacts. Autant d’éléments qui désorganisent complètement la gestion des services au quotidien. Exaspérés par ailleurs des méthodes managériales issues de l’AP-HP, ils sont désormais nombreux à désirer quitter l’établissement de santé.
Détail des éléments à charge
Premier élément
S’il fallait un premier élément lourd de sens qui allait donner le ton de l’entrée en fonction de M. Crémieux, c’est bien celui-ci. Le 24 juin 2020, le Pr Raoult avait témoigné sous serment devant la commission d’enquête parlementaire sur de nombreux sujets liés à la pandémie Covid-19. A cette occasion, le microbiologiste avait mis en évidence que la mortalité dans les réanimations de l’AP-HP était de 43% quand elle n’était que de 16% à Marseille grâce au traitement par hydroxychloroquine.
Visiblement agacé de voir sa gestion hospitalière critiquée, Martin Hirsch s’était empressé d’accuser le 26 juin le Pr Raoult de « faux témoignage » dans un courrier au président de l’Assemblée nationale. Ces chiffres sourcés avaient pourtant été repris par le Pr Caumes lui-même sur les chaines de télévision. Il déclarait : « pour Paris (…), pour les malades en réanimation, je confirme, c’est de l’ordre de 40% malheureusement. Mais Marseille, je ne sais absolument pas« .
En conséquence, le Pr Raoult avait donc porté plainte contre Martin Hirsch auprès du parquet de Paris pour « dénonciation calomnieuse », apprenait-on par l’AFP le 30 juillet. Opportunément, le premier geste de l’ex-bras droit de Martin Hirsch devenu le 3 juin 2021 directeur de l’AP-HM à sa demande, sera de convoquer le professeur Raoult afin de lui demander d’abandonner sa plainte contre le directeur de l’AP-HP, qui avait pourtant menti effrontément. En d’autres termes, d’affaiblir la réponse juridique de l’IHU.
Deuxième élément
Le 18 août 2021, les Français apprenaient par le Monde la volonté de François Crémieux de « tourner la page » Didier Raoult à la tête de l’IHU Méditerranée. Le 31 août, le vœu de François Crémieux, et donc de Martin Hirsch, de mettre d’office le professeur Raoult à la retraite est réalisé. Le Pr Raoult voyait sa demande prolongation de carrière via le cumul emploi-retraite refusée. Dès lors, il n’était officiellement plus professeur des universités-praticien hospitalier (PU-PH) au sein d’Aix-Marseille Université et des hôpitaux universitaires de Marseille. Le nouveau directeur est allé jusqu’à refuser au Pr Raoult de rester vacataire deux demi-journées par semaine.
Elisabeth Bik n’avait pas tardé à exprimer sa satisfaction. Cette harceleuse obsessionnelle du professeur marseillais passe ses journées à analyser ses publications, à la recherche d’erreurs ou « de fraude », quand elle n’essaie pas d’extorquer de l’argent à l’IHU, qui a déposé une plainte à son encontre. Pour autant, bien qu’à la retraite, Didier Raoult reste, pour l’instant, directeur de l’IHU Méditerranée Infection.
D’autres figures notables pendant cette crise ont subi la même chasse aux sorcières du duo Hirsch-Crémieux. A Marseille, le Dr Louis Fouché, médecin réanimateur et fondateur de RéinfoCovid, qui dénonce un totalitarisme techno-sanitaire. A Paris, le Pr Christian Perronne, ancien Vice-Président du groupe consultatif européen d’experts en vaccination de l’OMS et ancien Président de la Haute Autorité de santé, démis de ses fonctions de Chef de service par Martin Hirsch sur la seule base qu’il avait tenu des propos publics lui déplaisant. Rajoutons à cela tous les soignants non-vaccinés dans les hôpitaux dont ils ont la charge.
A l’AP-HP, où un salarié en profonde détresse psychologique avait tenté début novembre de s’immoler par le feu dans l’hôpital Saint-Louis, c’est un véritable travail de harcèlement moral qui a été mis en œuvre pour pousser le plus grand nombre possible de soignants à se vacciner. Entre autres supplices infligés, l’encadrement sommait le personnel non-vacciné à justifier son statut vaccinal devant leurs collègues exhortés à les prendre en grippe. Les non-vaccinés pouvaient aussi recevoir une cascade de mails, de messages, de coups de téléphone visant à les culpabiliser. Ils sont même allés jusqu’à refuser le versement des indemnités maladie aux personnels non-vaccinés en arrêt de travail.
Telles sont les méthodes employées par Martin Hirsch et son ex-bras droit de l’AP-HP, François Crémieux.
Troisième élémentLe 14 octobre 2021, “Au-delà de l’affaire de la chloroquine“, l’ouvrage du Pr Raoult, est publié. Sur Twitter, il écrit : « Dans ce livre, j’explique la fabrique du consentement contre l’hydroxychloroquine et ses ressorts : bêtise, autorités et argent. »
Étrange hasard de calendrier, le 22 octobre 2021, Mediapart publie un article titré « IHU de Marseille : les ravages d’une expérimentation sauvage contre la tuberculose ». L’IHU est cette fois-ci accusé d’avoir mené des essais cliniques irréguliers contre la tuberculose malgré un refus de l’Agence nationale de la sécurité du médicament. Suite au papier de Mediapart, l’ANSM décide d’initier une enquête. François Crémieux fait, lui, état de « plusieurs études » menées d’une manière « pas admissible » par l’IHU.
Problème : il s’avère que l’histoire est fausse de bout en bout. « Une tempête dans un verre d’eau » pour reprendre les termes du Pr Raoult. L’IHU s’est conformé à la décision de l’ANSM. Aucun essai clinique n’a été conduit. Comble de l’histoire : si François Crémieux dénonce des études non conformes aux exigences de la loi, dans un mail en interne qui a fuité, il reconnait qu’aucun essai n’a jamais eu lieu…
Cela étant, quelques malades ont effectivement été soignés à l’IHU avec ces molécules bien connues. Un traitement dans les règles puisque la liberté de prescription, sévèrement mise en danger aujourd’hui, autorise tout médecin à prescrire le traitement qu’il juge le plus adapté à un patient. On parle alors de prescription « hors AMM » (hors autorisation de mise sur le marché »). Comme le souligne le Pr Chabrière, « Mediapart confond essai clinique et prescription hors AMM ».
Il est donc aisé d’y voir de la part de Mediapart une tentative de nuire à l’IHU, puisque, en pédiatrie par exemple, selon le collège universitaire français de la discipline de Pharmacie Clinique (ANEPC), jusqu’à 80 % des médicaments sont prescrits en dehors du cadre de l’AMM !
Par ailleurs, c’est Philippe Brouqui, Chef du service des maladies infectieuses à l’APHM, qui était le médecin en charge des patients en question. Logiquement, ce dernier a fait part de son étonnement en voyant cette tentative de lier des essais fictifs au Pr Raoult… qui n’a pas vu de patients atteints de tuberculose depuis une vingtaine d’années.
Enfin, s’agissant de l’accusation, relayée par Mediapart, des deux médecins sous pseudo qui auraient été soi-disant contraints par Didier Raoult à prescrire les médicaments anti-tuberculeux : celle-ci ne tient pas pour la bonne et simple raison que les décisions de prescription sont décidées collégialement en « staff ». Mediapart aurait dû le savoir. François Crémieux, qui n’a pas dû manquer de lire l’enquête, ne pouvait pas non plus l’ignorer. Le premier relaiera l’accusation, le second les créditera.
Quatrième élément
Voler des dossiers médicaux tombe sous le coup de la loi. Diffuser des dossiers médicaux contenant des données personnelles sans recueillir l’autorisation signée des concernés constitue aussi un délit pénal. Mais M. Crémieux, préférant hurler avec les loups et colporter de fausses informations, a gardé le silence sur ces deux délits qui nuisent gravement à l’intégrité du secret médical des patients autant qu’à la réputation de l’IHU. Pourtant, le rôle d’un employeur est de protéger ses employés et le rôle d’un directeur d’hôpital de protéger les patients. Qui ne dit mot consent.
Cinquième élément
Le 19 novembre, Mediapart relaye des accusations contre Didier Raoult selon lesquelles le microbiologiste aurait falsifié ses études sur l’hydroxychloroquine. Ni une ni deux, François Crémieux annonce le lancement d’investigations en interne en vue de « confirmer la véracité des faits rapportés par la presse » qui, s’ils sont avérés, « constitueraient des dysfonctionnements graves ».
Il ne fait nul doute qu’il s’agit, encore une fois, de s’en prendre à l’IHU, puisque le Pr Raoult est loin d’être le seul à avoir démontré l’efficacité de l’hydroxychloroquine. En effet, ce médicament contre le Covid détient le plus haut niveau de preuve scientifique : l’examen systématique. Au total 294 études, impliquant 3 331 auteurs et 290 476 patients, ont été conduites de par le monde dont 213 montrent un effet positif sur le Covid.
Par ailleurs, aux États-Unis, Harvey A. Risch, un épidémiologiste de renommée internationale du Département d’épidémiologie des maladies chroniques, Santé Publique de Yale School, décrit le traitement hydroxychloroquine avec azithromycine comme un traitement clé en phase précoce. Avec le Dr Peter McCullough, spécialiste en médecine interne et maladies cardiovasculaires, et le Dr George Fareed (professeur et chercheur à la Harvard Medical School), ils ont témoigné devant le Sénat américain lors de la commission d’enquête sur les traitements ambulatoires, et ont souligné que l’efficacité des traitements à base d’hydroxychloroquine utilisés précocement ne constituaient pas seulement des opinions d’experts mais avant tout des données de la science.
La chloroquine est un médicament peu coûteux qui a été synthétisée en 1934, ce qui signifie qu’elle est utilisée depuis environ… 80 ans. Elle est généralement bien tolérée lorsqu’elle est utilisée aux doses appropriées. Les effets indésirables graves sont rares, mais peuvent survenir lors d’une utilisation à long terme du médicament, ce qui n’est pas un sujet dans le cadre du traitement contre le Covid puisqu’elle est préconisée en phase précoce.
Le 22 décembre 2021, interrogé par des journalistes sur la légalité de la prescription de l’hydroxychloroquine, François Crémieux sera bien malgré lui contraint de reconnaitre publiquement qu’elle est bel et bien légale et que des médecins de l’AP-HM font le choix de continuer à la prescrire pour soigner le virus.
Autre fait burlesque : si l’IHU sera en mesure de fournir tous les documents demandés par l’ANSM suite aux enquêtes diligentées par un directeur se saisissant de toutes les rumeurs dans la presse pour tenter de dénigrer l’IHU, lui sera, en revanche, en incapacité de transmettre à l’instance la documentation qui lui a été réclamée à plusieurs reprises depuis son arrivée dans le cadre d’autres enquêtes menées cette fois sur l’AP-HM… dont il a la charge. L’arroseur arrosé.
Sixième élément
Le 30 décembre, François Crémieux a fait transférer deux patients marseillais des hôpitaux marseillais vers l’hôpital de Mercy, près de Metz. La raison invoquée : selon les dernières données de l’ARS de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, 276 patients sont actuellement en réanimation et en soins intensifs, ce qui engendre un taux de remplissage de 92,3 % des lits de réanimation. Il faudrait donc ménager les services de réa en prévision d’une nouvelle vague. Une décision qui a de quoi laisser perplexe.
Selon nos informations, contrairement à ce qu’affirme les chiffres de l’ARS, qui englobent les lits de réanimation du privé et du public, il y avait des places restantes dans des cliniques privées dans la cité phocéenne… Pourtant, le choix a été fait d’envoyer des patients Covid dans un état critique dans un établissement de santé situé… à plus de 700km. Non seulement, suite au transfert, l’hôpital qui a accueilli les patients marseillais ne disposait désormais plus que de quatre lits de réanimation, ce qui indique que l’établissement de santé était lui aussi sous haute tension, mais il s’agit précisément du lieu où exerce… Damien Barraud.
Ce médecin réanimateur se distingue depuis le début de crise pour… la persistance de son harcèlement obsessionnel contre l’IHU. Au regard de son attitude outrageante, même Twitter France, peu connu pour son animosité envers les covidistes, en était venu à suspendre le compte de Damien Barreau alias Fluidloading, devenu un robinet à insultes.
Dans ses tweets, ce dernier allait jusqu’à prétendre vouloir émasculer un professeur d’université. Par ailleurs, il n’hésite pas à dénigrer sur le réseau social l’AP-HM et son personnel soignant : « Les réanimateurs de l’AP-HM sont une belle bande de lopettes », « Mercy est un hôpital qui a tourné à 300% de taux d’occupation. APHM c’est des hôpitaux qui pleurent qd ils ont 100 malades COVID ». Damien Barraud ne cache pas non plus une haine maladive de Marseille et des Marseillais eux-mêmes, les qualifiant de « déchets ». Il moque d’ailleurs les habitants qui se rendent à l’IHU estimant que parmi eux « bcp supportent l’OM ».
François Crémieux choisit donc d’envoyer des patients Marseillais chez Damien Barraud, figure de proue d’une harcelosphère contre l’IHU.
Quand le Pr Raoult annonçait dans un communiqué l’intention de porter plainte au pénal contre le médecin s’il poursuivait son harcèlement, le concerné ne tardera pas à recevoir le soutien du collectif Fake Med. Créée en 2018, cette association est depuis le début de pandémie l’un des chefs d’orchestre de la cabale contre le Pr Raoult. L’urgentiste Matthias Wargon, mari de la ministre déléguée au Logement Emmanuel Wargon, avait également volé au secours de Damien Barraud sur le réseau social.
Damien Barraud est aussi impliqué dans l’association « Citizen4Science », une association créée en 2020 visée par une plainte suite à un fichage illégal des médecins, proche de Karine Lacombe.
Elle-même visée par une plainte de l’IHU, Karine Lacombe est une infectiologue de l’AP-HP, qui avait notamment accusé le professeur Raoult de donner aux Français « un faux espoir de guérison » et d’être « en-dehors de toute démarche éthique ». Elle avait par ailleurs crédité l’accusation de Martin Hirsh contre le Pr Raoult suite à son passage devant une commission parlementaire le 24 juin 2020.
Madame Lacombe, qui a reçu au cours des dernières années plus de 212 000 euros de divers laboratoires, s’est aussi élevée contre l’hydroxychloroquine, mais a décrit le remdesivir comme « prometteur », à utiliser « au sein d’un arsenal thérapeutique », alors qu’il s’est avéré un traitement fortement toxique et inefficace. Elle a également promu le molnupiravir, traitement du laboratoire Merck, fort coûteux et mutagène, pour lequel le ministre de la Santé avait passé une commande de 50 000 doses sans l’aval de la Haute Autorité de Santé. L’autorité refusera le médicament faute d’efficacité et en raison de « discordance » dans les données du fabricant.
Elle s’était aussi illustrée par sa propagation de fausses informations sur les grands médias, où elle bénéficie d’une importante couverture. Même le service Check News de Libération, peu connu lui aussi pour son objectivité, s’était vu obligé le 3 décembre de dénoncer une énormité prononcée par Madame Lacombe. Lors d’une intervention devant une Commission au Sénat, l’infectiologue avait expliqué que « 80 % des personnes qui arrivent à l’hôpital avec une Covid-19 ne sont pas vaccinées ». « Un chiffre aujourd’hui largement caduc », corrigeait le journal.
Cela n’empêchera pas des médecins comme le Pr David Smadja d’applaudir Karine Lacombe sur Twitter. Dans une tribune du Parisien le 9 janvier 2022, aux côtés de Me Benjamin Fellous, avocat au barreau de Paris et militant dans le parti politique d’Emmanuel Macron, il a appelé à des poursuites judiciaires contre les non-vaccinés propageant le virus et ceux qui diffusent des informations qui vont à l’encontre du discours officiel sur le Covid-19…
Karine Lacombe était aussi co-organisatrice d’une conférence de presse début octobre 2021 dénonçant « harcèlement » et « menaces » contre les médecins, à laquelle a participé le Dr Barraud. Chez eux, on manipule éhontément l’inversion accusatoire avec la bienveillance des grands médias.
Le Dr Damien Barraud entretient aussi quelques affinités de circonstance avec le Dr Nathan Peiffer-Smadja… qui accumule les plaintes à l’Ordre des médecins et au pénal : parmi elles, il est l’objet d’une plainte à l’Ordre du Pr Perronne ainsi que de l’association « Laissons-les prescrire », et du journaliste Jean-Bernard Gervais. Ce dernier avait perdu son emploi suite à des pressions sur son ex-employeur émanant de l’ancien journaliste Jean-Daniel Flaysakier, très proche de Martin Hirsch, Mathias Wargon et Damien Barraud. Ces trois-là avaient aussi menacé de contacter les annonceurs de Whats’up Doc pour dénoncer un article à charge contre Damien Barraud.
D’autre part, le Dr Nathan Peiffer-Smadja n’a déclaré aucun lien d’intérêt institutionnel alors qu’il travaille aussi à l’Imperial College, université notoirement financée par la fondation Bill & Melinda Gates, qui a apporté plusieurs centaines de millions de dollars de financement. En outre, il est lié à Yazdan Yazdanpanah, un des membres du Conseil Scientifique historiquement proche du laboratoire Gilead, fabriquant du remdisivir.
Le Dr Barraud agit de concert avec d’autres membres de cette harcelosphère contre l’IHU tel le Dr Florian Zores, un journaliste militant banni de Twitter, le Dr François Morel, dont les invectives à tendance scatologique foisonnent sur Twitter, le Dr Christian Lehmann, qui se réjouissait sur Twitter d’avoir entre ses mains les dossiers médicaux susmentionnés obtenus illégalement, Leonid Schneider, un autre adepte de l’injure et de la diffamation, ou encore Alexander Samuel. Ce docteur en biologie moléculaire, qui tient un blog dans lequel il compare le Dr Raoult et son entourage à des nazis, ne bronche pas quand un de ses interlocuteurs suggère de commettre des attentats contre l’IHU. Oubliant ses échanges de novembre 2020, il fera aussi partie des scientifiques qui dénonçaient la violence à leur encontre lors de la conférence de presse de Citizen4Science. L’IHU a porté plainte contre Leonid Schneider et Alexander Samuel pour injures et diffamation.
Enfin, on n’oublie pas le professeur Raffi. Ce Chef du service des maladies infectieuses à Nantes, qui avait perçu 540 000 euros des laboratoires pharmaceutiques dont 52 000 euros du laboratoire Gilead, avait adressé des menaces de mort au Pr Raoult. Il sera condamné au pénal.
Le Pr Raoult et les membres de l’IHU ont d’abord gardé leur calme, avant de prendre les mesures qui s’imposaient pour défendre la probité et la réputation de l’IHU et de ses équipes. L’IHU a donc porté ces affaires devant la justice, qui ne font l’objet d’aucun commentaire public tant qu’elles sont en cours.
Septième élémentA l’image de l’AP-HP sous la direction de Martin Hirsch, de nombreux soignants non-vaccinés ont été suspendus, en pleine épidémie, à l’AP-HM sous la direction de son ex-bras droit, François Crémieux.
Depuis, la tension sur les équipes médicales n’a fait que s’accroitre, bien que les soignants vaccinés puissent exercer même s’ils sont positifs au Covid. Comble de l’incohérence, puisqu’un soignant testé négatif devrait logiquement pouvoir travailler en représentant de facto un risque moindre pour son environnement.
Le manque de personnel médical se faisant néanmoins sentir terriblement, François Crémieux a demandé par courrier début janvier à une cinquantaine de médecins réanimateurs de revenir. Louis Fouché, qui a également reçu la lettre, s’est déclaré prêt à reprendre du service. Mais pour le directeur de l’AP-HP, c’est hors de question. Par cette réponse, il signifie de nouveau que le bien-être sanitaire des Marseillais et l’amélioration des conditions de travail des équipes médicales sous tension passent après ses intérêts politiques.
Huitième élément
Depuis la prise de fonction de François Crémieux, le personnel de l’AP-HM va de déconvenues en déconvenues. Indépendamment du temps consacré par le directeur à réfléchir à de nouvelles façons de nuire à l’IHU plutôt qu’aux moyens d’améliorer les conditions de travail de ses équipes, l’AP-HM est désormais géré avec les méthodes propres à son ancien lieu de travail à la capitale.
Sans surprise, le climat social s’est considérablement dégradé d’autant qu’il est en conflit avec beaucoup de ses employés, écœurés par son comportement comme, d’ailleurs, celui d’autres cadres de la direction. La direction avancerait en maintenant la plus grande opacité sur son action, aucune réunion n’étant organisée avec les représentent syndicaux.
Par ailleurs, peu après sa prise de fonction, François Crémieux a procédé au renvoi d’un nombre important de soignants non-vaccinés, ce qui contribuera grandement à générer une cadence de travail tendue pour l’ensemble du personnel qui opère désormais en sous-effectif. Une situation qui a empiré à la suite de licenciements, démissions, mises en arrêt maladie et absences aléatoires de professionnels cas contacts, qui désorganisent complètement la gestion des services au quotidien.
Il était d’ailleurs possible de se rendre compte des problèmes de main d’œuvre auxquelles fait face l’AP-HM sur Twitter où l’hôpital enchaine les publications d’offres d’emploi… sans pour autant sembler être prêt à faire le nécessaire, comme l’a révélé le cas Louis Fouché.
Conclusion : La seule conclusion qui s’impose à la suite des six mois de M. Crémieux à la tête de l’AP-HM est celle d’un bilan catastrophique pour l’ensemble du système hospitalier dont il a la charge, fruit d’un acharnement à vouloir saboter l’IHU Méditerranée et à placer l’AP-HM sous férule parisienne au détriment des Marseillais. Pour l’ensemble des raisons évoquées, nous appelons les Marseillais à se mobiliser en signant cette pétition qui appelle à sa démission et nous les invitons par ailleurs à la faire circuler auprès du plus grand nombre.
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