Plainte contre les médias et les médecins de plateaux
Nous saluons l’initiative du SLS [Syndicat Liberté Santé ] et le travail qui a été fait sur la même base que notre plainte initiée depuis novembre 2021, avec l’AIMSIB [Association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante] et avec constitution de partie civile de monsieur Laurent Pelé. Nous ne serons pas trop de deux plaintes pour espérer que justice soit rendue.
Nous en profitons pour faire le point sur cette plainte contre X de Bonsens.org, AIMSIB et monsieur Laurent pelé déposée le 4 novembre 2021 par Maître Virginie DE ARAUJO-RECCHIA, Avocat au Barreau de Paris.
Le 4 novembre 2021, les associations BonSens.org, l’AIMSIB et monsieur Laurent Pelé avaient collectivement déposé une plainte contre X avec constitution de partie civile devant le doyen des juges d’instruction du Tribunal Judiciaire de Paris. La plainte est accessible ici. Les chefs d’accusation étaient
- Abus frauduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse, faits prévus par l’article 223-15-2 du Code Pénal
- Complicité d’extorsion et de tentative d’extorsion, faits prévus par les articles 312-1 et 312-9 du Code pénal
- Complicité d’empoisonnement et de tentative d’empoisonnement, faits prévus par l’article 221-5 du Code Pénal.
Le 5 décembre 2022, le magistrat instructeur rendait une ordonnance d’irrecevabilité de la plainte déposée.
Les parties décidaient de faire appel.
Le 15 décembre 2022, une décision d’appel a été déposée au greffe du Tribunal judiciaire de Paris. L’ordonnance 2023/03103 fixait la date de l’audience au 27 septembre 2023 – une précision importante : seuls les avocats étaient admis dans la salle d’audience conformément à l’article 199 du code de procédure pénale.
Le 26 septembre 2023, un mémoire en appel visant à la réformation de l’ordonnance d’irrecevabilité était déposé par les parties. Dans le cadre du mémoire en appel, les parties avaient introduit la responsabilité des médecins influenceurs motivée par des chefs d’accusations mais aussi de leurs nombreuses déclarations sur les plateaux de télévision sans contradicteur.
Le 27 septembre 2023, la plaidoirie s’est tenue devant la Cour d’appel de Paris.
Lors de l’audience, les magistrats n’ont contesté aucun point du mémoire hormis l’intérêt à agir des appelants et ceci malgré le fait que le préjudice moral et l’atteinte à l’honneur soient démontrés.
Dans le cas présent, la justice ne semble pas en faveur des victimes ou potentielles victimes notamment quand il s’agit de préjudice moral. Alors qu’il s’agit en l’espèce de « tentative » de crime, les magistrats réclameraient des dossiers de personnes « décédées », ce qui parait excessif.
L’affaire sera en délibérée le 24 novembre 2023.
Dans le mémoire on peut lire les points suivants :
Parmi les complices de ce crime, les intervenants dans les médias et sur les réseaux sociaux en plus des directeurs de publication et journalistes :
– Les médecins « influenceurs », souvent en conflit d’intérêts, qui ont fait la publicité dans les médias et sur les réseaux sociaux de produits pharmaceutiques covid-19 dangereux non suffisamment éprouvés et qui ont au contraire jeté l’opprobre sur des molécules efficaces, au mépris total de la déontologie du médecin et du code pénal.
Sont notamment cités : Dr Gilbert DERAY, Pr. Alain FISCHER, Pr. André GRIMALDI, Dr Philippe JUVIN, Dr Olivier VÉRAN, Pr Karine LACOMBE, Dr Jérôme MARTY, Dr Bruno MEGARBANE, Dr Olivier PICONE, Dr Patrick PELLOUX, Dr Mathias WARGON
L’ensemble des verbatims de la majorité de ces médecins influenceurs, issus de leurs passages dans les médias et de leurs interventions sur les réseaux sociaux, afin de démontrer leur participation active dans le cadre de la campagne massive d’inoculation est mise à la disposition du juge. En vue de la nouvelle campagne d’inoculation 2023/2024, ces médecins « influenceurs » interviendront probablement de nouveau.
Il ressort notamment de l’analyse des interventions des médecins influenceurs :
- Une volonté délibérée de cacher l’existence de traitements éprouvés contre le SarsCoV2 étant donné les données acquises de la science au niveau international,
- Un défaut aggravé de mesure et de prudence et le le non-respect de l’obligation de délivrer une information médicale loyale et honnête dans leur expression publique,
- Des chiffres d’hospitalisation et des décès attribués au covid-19 parfaitement exagérés,
- Des affirmations sans preuve quand à l’efficacité des masques faciaux,
- Des affirmations erronées sur les risques de la maladie pour les personnes jeunes,
- Des affirmations sans fondement concernant l’efficacité des confinements,
- L’affirmation fausse de l’existence de malades asymptomatiques,
- Un mépris des règles de consentement libre et éclairé concernant les inocula covid-19,
- Un abus de la crédulité publique et la pratique du charlatanisme.
Ces messages ont été repris dans une majorité de média (liste identifiée) mais aussi dans des organes de fact-checkers comme Conspiracy Watch ainsi que Julien Pain.