Maladie de Lyme, tests et traitement : publication soutenue par BonSens.org
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BonSens.org a soutenu cette importante publication au sujet de la maladie de Lyme du Dr Lacout et du Pr Perronne.
La publication est disponible en français et en anglais
FRANÇAIS
Maladie de Lyme, tests et traitement : le point sur la controverse A propos de l’inefficacité des tests biologiques et de la preuve de l’existence d’une forme chronique (French Version)
Résumé
La maladie de Lyme est causée par une infection par la bactérie Borrelia burgdorferi. D’autres espèces de Borrelia ont été découvertes et provoquent des maladies similaires. La première espèce décrite, Borrelia burgdorferi sensu stricto, a été isolée aux États-Unis. La maladie de Lyme est une grande simulatrice pouvant ressembler à de nombreuses maladies, notamment des maladies auto-immunes. Les tests diagnostiques ELISA et Western blot censés présenter, d’après certains experts, une sensibilité de presque 100 %, sont en fait souvent négatifs chez de nombreux patients ayant une authentique maladie de Lyme. Ces tests sont mal calibrés, de médiocre qualité avec un seuil de positivité des anticorps défini de manière arbitraire pour ne jamais trouver plus de 5% de patients avec un test positif dans chaque région. Il existe une controverse sur l’existence de la forme chronique. Cependant, une chronicité est observée chez de nombreux patients, et les mécanismes de persistance de Borrelia sont très bien documentés dans les publications scientifiques. Récemment, en 2018, la Haute Autorité de Santé a défini le SPPT (Syndrome persistant polymorphe après possible piqûre de tique), qui permet d’effectuer un traitement antibiotique empirique d’épreuve devant une maladie persistante mal expliquée par les investigations habituelles, même en cas de sérologie Lyme négative. La maladie de Lyme, par ailleurs, s’associe fréquemment à de nombreuses autres infections inapparentes, appelées crypto-infections, qu’elles soient parasitaires, bactériennes, virales, ou même fungiques. Le traitement doit être efficace sur Borrelia et les autres co-infections. Un traitement antibiotique long de plusieurs semaines ou mois, souvent associé à des médicaments anti-parasitaires, peut être nécessaire. Les rechutes sont fréquentes à l’arrêt du traitement, expliquées par les mécanismes de persistance de Borrelia, et nécessitent rapidement l’instauration à nouveau des traitements préalablement efficaces. Nier les réalités scientifiques publiées décrites dans cet article a pour conséquence des centaines de milliers de malades en errance souffrant de symptômes invalidants, non soignés, alors qu’un traitement anti-infectieux approprié et de coût modique permet une rémission dans de très nombreux cas. Cette revue fait aussi le point sur les données politico-militaires à l’origine du déni « officiel » de la forme chronique de cette maladie potentiellement très invalidante.
Citation: Alexis Lacout, Christian Perronne. Maladie de Lyme, tests et traitement : le point sur la controverse A propos de l’inefficacité des tests biologiques et de la preuve de l’existence d’une forme chronique. Archives of Microbiology and Immunology. 8 (2024): 562-581.
Keywords : Borrelia burgdorferi, syndrome post-borréliose de Lyme (PTLDS), Centers for Disease Control, syndrome persistant polymorphe après une possible piqûre de tique (SPPT), Maladie de Lyme, Mycoplasma spp, Rickettsia spp, Bartonella spp. Candida spp, Babesia spp, Theileria spp, ELISA, Western Blot
Publication complète en français (PDF)
ANGLAIS
Abstract
Lyme disease is caused by infection with the bacterium Borrelia burgdorferi. Other species of Borrelia have been discovered and cause similar diseases. The first described species, Borrelia burgdorferi sensu stricto, was isolated in the United States. Lyme disease is a great imitator that can resemble many illnesses, including autoimmune diseases. ELISA and Western Blot diagnostic tests, which are supposed to have a sensitivity of almost 100%, are in fact often negative in many patients with genuine Lyme disease. These tests are poorly calibrated, of mediocre quality, with an arbitrarily defined threshold for antibody positivity, so that no more than 50% of patients with a positive test are ever found. Controversy surrounds the existence of the chronic form. However, chronicity is observed in many patients, and the mechanisms of Borrelia persistence are well documented in the literature. Recently, in 2018, the Haute Autorité de Santé (French National Authority for Health) defined SPPT (Syndrome Persistant Polymorphe Après-Piqure de Tique), which enables empirical antibiotic treatment even in the absence of erythema migrans and with negative Lyme serology. Lyme disease is frequently associated with a number of other infections known as co-infections, whether parasitic, bacterial or viral. Treatment must be effective against Borrelia and other co-infections. A long course of antibiotics lasting several weeks or months may be required. Relapses are frequent when treatment is stopped, due to Borrelia’s persistence mechanisms, and require rapid reintroduction of previously effective treatments. Denial of the scientific realities described in this article has resulted in hundreds of thousands of patients wandering around with untreated, disabling symptoms, despite the fact that appropriate, low-cost anti-infective treatment enables remission in many cases.
Citation: Alexis Lacout, Christian Perronne. Lyme Disease, Tests and Treatment: A Review of The Controversy on The Ineffectiveness of Biological Tests and Proof of The Existence of A Chronic Form. Archives of Microbiology and Immunology. 8 (2024): 543-561.
Keywords : Post-treatment Lyme Disease Syndrome (PTLDS), Centers for Disease Control, Lyme disease, Borrelia burgdorferi, syndrome post-borréliose de Lyme (PTLDS), Centers for Disease Control, polymorphic persistent syndrome after a possible tick bite (SPPT), Lyme disease, Mycoplasma spp, Rickettsia spp, Bartonella spp. Candida spp, Babesia spp, Theileria spp, ELISA, Western Blot