Le Covid Long – par le Dr Gérard Guillaume (150ème CSI)
Les contenus de ce site ne peuvent donc pas constituer des provocations à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, ni non plus des provocations à adopter des pratiques ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique.
Lors de la 150ème CSI, une table ronde au sujet du Covid Long, animé par le Dr Eric Menat, a réuni les Dr Sabatier, directeur de Recherche au CNRS et le Dr Gérard Guillaume, Rhumatologue et Immuno-rhumatologue.
EN COMPLÉMENT DE LA TABLE RONDE DU 8 MAI 2024, QUELQUES INFORMATIONS ET RÉFÉRENCES COMPLÉMENTAIRES APPORTÉES PAR LE DR GÉRARD GUILLAUME
SOMMAIRE
CLINIQUE, SYMPTOMATOLOGIE.
MECANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES.
- PERSISTANCE DU VIRUS.
- Réponse immunitaire inadéquate : rôles préalables de l’immunosénescence et de l’immunométabolisme.
- DYSFONCTION ENDOTHELIALE – Effets conjugués de la diffusion virale et de la répartition de l’ACE2 propices à l’immunothrombose et aux troubles vasculaires.
- RÔLE DE L’ACE2 , ENZYME DE CONVERSION DE L’ANGIOTENSINE 2, OU ACE2 (ANGIOTENSIN-CONVERTING ENZYME 2)
- DYSFONCTIONS MITOCHONDRIALES.
- IMPLICATION DE LA SEROTONINE.
BILAN BIOLOGIQUE.
LES APPROCHES THERAPEUTIQUES.
- PERSISTANCE DU VIRUS.
- PROTEGER ET SOUTENIR LES FONCTIONS ENDOTHELIALE ET MITOCHONDRIALE.
- CORRECTION DU DYSFONCTIONNEMENT DU SYSTEME RENINE ANGIOTENSINE (SRA).
- REGULATION DU SYSTEME IMMUNITAIRE
- BOOSTER LA SEROTONINE
- PREVENTION DU RISQUE DE THROMBOSES
- CORRECTION DE LA DYSBIOSE INTESTINALE
- LUTTE CONTRE LES TROUBLES COGNITIFS
- REEDUCTION OLFACTIVE
- KINESITHERAPHIE
ET LA VACCINATION ?
Le Covid Long se définit par la présence de symptômes au-delà de 3 mois après l’épisode aigu.[1]
- 30% des personnes infectées par le SARS-CoV-2souffrent d’une affection post-Covid, également appelée Covid long, soit 4% de la population
- Concerne 2 060 000 personnes en France (Santé publique France, étude menée entre septembre et novembre 2022)[2]
- Aux USA, représente 7% des adultes selon le CDC (480, sept 23) soit plus de 18 millions de sujets
- Plus fréquent à l’issue d’une forme sévère de la Covid-19 mais pas obligatoire.
CLINIQUE, SYMPTOMATOLOGIE
SYMPTÔMES HABITUELS
- Fatigue physique et intellectuelle parfois écrasante, (5 -37%)
- Troubles du sommeil, pertes de mémoire, difficultés de concentration, brouillard mental (Les patients parlent de brouillard cérébral) (17-31%), dépression (4,2%,)
- Difficultés respiratoires, essoufflement, toux persistante, dyspnée (6-21%), oppression thoracique (2,5-6%)
- Fatigue cardio-vasculaire, risques de micro-thromboses, l’infection au Covid-19 augmente le risque de maladie cardiovasculaire de 55% dans l’année suivant l’infection[3]
- Problèmes digestifs : bouche sèche, régurgitations, dyspepsie, constipation…
- Troubles de l’odorat, du goût (5-25%)
- Problèmes cutanés : brûlures, prurit, urticaire…
- Troubles oculaires : yeux rouges, larmoyants, baisse acuité visuelle…
- Douleurs musculosquelettiques, arthralgies… (9-11%), myalgies -3-8%)
- Incapacité à rester debout trop longtemps
- Plus de 200 symptômes sont relevés
Une infection sévère par le SARS-CoV-2 présente un risque significativement plus élevé de cancers du rein, du côlon, des poumons ou hématologiques, notamment chez les femmes de moins de 60 ans. [4]
Il y a « des preuves concrètes que différents organes subissent des changements » après une hospitalisation liée au Covid
Près d’1/3 des IRM réalisées chez 259 patients ayant été hospitalisés pour Covid en 2020-2021 présentait des « anomalies » dans plusieurs organes, plusieurs mois après leur sortie de l’hôpital.
Ces organes incluent le cerveau, les poumons, les reins et dans une moindre mesure, le cœur et le foie. [5]
COVID ET CMV
Une étude rétrospective [6], met en garde contre le possible surrisque d’infection par le cytomégalovirus (CMV) dans les 90 jours suivant un diagnostic de Covid-19. Ce surrisque serait plus élevé chez ceux atteints d’obésité, de diabète, de cancer ou traités par glucocorticoïdes.
La réactivation de l’EBV pourrait également expliquer le développement de la fatigue, qui est l’un des symptômes les plus courants du Long COVID.[7] 75% des covid longs seraient concernés .[8]
FACTEURS DE RISQUES
- Âge : risque supérieur de 25 % dans le groupe des 60-79 ans, et de 61 % à partir de 80 ans
- Sexe féminin : + 22%
- Intensité des symptômes de début
- Comorbidités :
- Pathologies pulmonaires chroniques
- Tabagisme
- Obésité
- Diabète
- HTA
- iveau socio-économique bas
MECANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES
Le Covid Long est
- sur le plan systémique une maladie endothéliale
- au niveau cellulaire une dysfonction mitochondriale
Le schéma présenté, ci-dessous, par Dominique Salmon Ceron lors de la 2ème Journée Nationale sur le COVID long à Nancy, 8 décembre 2022, résume bien les mécanismes physiopathologiques potentiels
- Infection mal résolue
- Persistance de la protéine Spike
- Dérégulation immunitaire/inflammation
- Activation lymphocytaire T
- Taux élevés de cytokines pro-inflammatoires (IFN)
- Auto-immunité (auto AC, FAN, anti-cardiolipine, thyroïdite)
- Syndrome d’activation mastocytaire (cascade cytokinique)
- NETS et Nétose
- Activation de la coagulation
- Inflammation endothéliale
- Hypercoagulabilité : micro-caillots
- Toxicité mitochondriale
- Microbiote
- Réactivations virales : EBV, HSV, VZV, HHV6, CMV
PERSISTANCE DU VIRUS
Certaines personnes atteintes de PASC peuvent ne pas éliminer complètement le coronavirus SARS-CoV-2 après une infection aiguë.
Au lieu de cela, le virus en réplication et/ou l’ARN viral – potentiellement capables d’être traduits pour produire des protéines virales – persistent dans les tissus en tant que « réservoir » (alors que les tests PCR et détection dans le sang sont négatifs).
Ce réservoir pourrait moduler les réponses immunitaires de l’hôte ou libérer des protéines virales dans la circulation. [9][10]
Un patient de 72 ans est resté près de deux ans positif (613jours) au virus du Sars-CoV-2. Sur la base des analyses des échantillons prélevés, les chercheurs sont arrivés à la conclusion selon laquelle le coronavirus a développé une résistance au sotrovimab, un traitement par anticorps Covid, en l’espace de quelques semaines. Le virus aurait ensuite muté plus d’une cinquantaine de fois.[11]
REPONSE IMMUNITAIRE INADEQUATE : ROLES PREALABLES DE L’IMMUNOSENESCENCE ET DE L’IMMUNOMETABOLISME
- Implication d’une réponse immunitaire exacerbée dans la phase aiguë de la maladie
- Persistance d’une réponse immunitaire inadaptée
- Cela concerne particulièrement les personnes âgées et celles souffrant de troubles métaboliques (surpoids, diabète de type II etc.).
Le point commun à ces populations est caractérisé par un « vieillissement » du système immunitaire et des modifications de l’immunité innée et adaptative [12] [13]
A l’origine d’un état inflammatoire chronique, capable d’affecter tous les tissus et tous les organes ; particulièrement le système nerveux sympathique et parasympathique
Serait causée par la persistance du coronavirus dans l’organisme des patients (protéine spike), probablement dans des cellules des muqueuses intestinales, du système nerveux, des cellules cardiaques)
De façon très schématique, les réponses inadaptées au SARS-CoV-2 se caractérisent chez ces populations par :
Une réponse inflammatoire exagérée avec des niveaux élevés d’IL-6 et de TNF-α par les macrophages pulmonaires, [14]
- Contribuant à un microenvironnement pro-inflammatoire au niveau des poumons avec un impact sur l’intégrité de la barrière air-sang,
- Diminuant la production d’IFN de type 1 nécessaire à l’activation des cellules CD8 + et à la défense antivirale (risque de réplication virale),
- Favorisant l’épuisement des cellules T (rapport neutrophile / lymphocyte élevé), (lymphopénie relative).
Une boucle auto-inflammatoire médiée par l’activation des inflammasomes (NLRP3), complexe multiprotéique qui conduit à l’activation d’IL-1β, l’activité excessive du facteur nucléaire kappa B (NF-κB), la dérégulation de la réponse cytotoxique ainsi qu’au dysfonctionnement mitochondrial et au final à celui du processus de vie et de mort cellulaire. [15]
Ainsi l’état d’immunosénescence, d’inflammation et de dysbiose, commun aux populations âgées et/ou souffrant de maladies chroniques notamment métaboliques contribuent à :
- Un cercle vicieux d’inflammation, de perméabilité endothéliale et de rupture d’intégrité fonctionnelle favorisant non seulement l’invasion de l’épithélium des voies aériennes par le SARS-CoV-2, mais constituant aussi, selon certains auteurs, une porte d’entrée vers le système nerveux central. [16]
- Des lésions endothéliales et une perturbation des effets dynamiques, du remodelage des facteurs de coagulation et de fibrose, majorées par l’interaction spécifique du SARS-CoV-2 aux récepteurs l’ACE2.
Selon une étude de l’Institut Pasteur [17], le Sars-CoV-2 peut persister dans l’organisme « de manière discrète et indétectable ». Les chercheurs ont retrouvé des traces de ce virus dans les poumons de certains individus jusqu’à dix-huit mois après l’infection. Cette persistance, selon les auteurs de l’étude, semble liée à une défaillance de l’immunité innée, qui permet la défense de l’organisme contre les agents infectieux de façon immédiate
- L’auto-immunité, l’infection par SARS-CoV‑2 déclencherait
- la production d’anticorps qui s’attaquent à l’organisme du patient,
- la réactivation de virus dormants (EBV, CMV, HVS ,)
- un déséquilibre du microbiote (dysbiose)
- un dérèglement de la fonction mitochondriale.
- Découverte d’une modification des protéines présentes dans le sang des patients. Un dérèglement immunitaire que les chercheurs expliquent par une « activation accrue du complément » – un groupe de protéines participant à la réaction du système immunitaire et contribuant à combattre les infections [18]
Le système du complément est un composant essentiel du système immunitaire inné.
Le système du complément ne revient pas à l’état de repos comme il le devrait ; ainsi activé il « s’attaque aux cellules saines de différents organes et les endommage ou les détruit »
Les troubles cardio-vasculaires seraient liés à une infection directe des cellules cardiaque et/ou endothéliales vasculaires, modification de la coagulation, dérégulation du système rénine-angiotensine, inflammation, auto-immunité…
Son activation excessive au cours de la COVID-19 participe à l’orage cytokinique, à l’inflammation endothéliale (endothélite) et aux thromboses qui accompagnent la maladie, par l’action des anaphylatoxines, notamment du C5a.
Bloquer le complément, notamment l’axe C5a-C5aR1, (en bloquant le récepteur de C5a, le C5aR1) par des thérapies spécifiques représente un espoir thérapeutique dans les formes les plus sévères de la maladie en permettrait d’inhiber l’action de cette anaphylatoxine et de limiter l’emballement de la réponse inflammatoire.
Des entreprises développent actuellement des inhibiteurs du complément, permettant d’atténuer l’action de cette composante du système immunitaire
Le ciblage thérapeutique de la voie C5a-C5aR1 est une piste en cours d’évaluation dans le traitement des formes sévères de la maladie. Les résultats de l’essai FORCE permettront de répondre à cette question.
Une équipe suisse s’est penchée sur les biomarqueurs associés au Covid long. Ces chercheurs suggèrent que le Covid long s’accompagne d’une thrombo inflammation, notamment des plaquettes activées et des marqueurs de la lyse des globules rouges. Les lésions tissulaires peuvent également être médiées par le complément et, à leur tour, activer le système du complément. De plus, l’activation du complément peut être provoquée par des complexes antigène-anticorps, impliquant des auto-anticorps et des anticorps dirigés contre le CMV (cytomégalovirus et l’EBV (virus Epstein-Barr), ainsi que par des interactions avec un système de coagulation dérégulé.[19] [20]
Modèle de thrombo-inflammation médiée par le complément
DYSFONCTION ENDOTHELIALE
Effets conjugués de la diffusion virale et de la répartition de l’ACE2 propices à l’immunothrombose et aux troubles vasculaires.
La spécificité de fixation du coronavirus au récepteur ACE2 décuple le rôle tenu par la fonction endothéliale [21]
- les cellules endothéliales assurent une fonction structurelle et immunologique
- Face à la production massive de cytokines pro-inflammatoires, les cellules peuvent activer les NADPH oxydases et produire des espèces réactives d’oxygène ERO dont l’anion superoxyde
- Ce stress oxydatif se double d’un stress nitrosatif en conjuguant ERO et modifications de l’expression et/ou l’activité de l’oxyde nitrique synthase.
- La conversion de l’oxyde nitrique NO en péroxynitrite amplifie alors les dommages oxydo-inflammatoires et dysfonctionnements mitochondriaux
- Une régulation de l’hémostase par la synthèse de facteurs antiagrégants tels que les prostacyclines PGI2 et fibrinolytiques
En cas d’agression au SARS-CoV-2, la cellule endothéliale amplifie sa synthèse de facteurs de coagulation, de PAF (platelet activating factor), de facteurs anti-fibrinolytiques PAI-1 (plasminogen activator inhibitor-1). Cela favorise les phénomènes de microthrombose et de fibrose.
- Un équilibre dynamique (vasoconstriction/vasodilatation).
- Dans les conditions normales, les cellules endothéliales favorisent la vasodilatation par la production de l’oxyde nitrique issu de la L-arginine via l’activité de l’oxyde nitrique synthase endothéliale eNOS.
- La cellule endothéliale peut produire de puissants agents vasoconstricteurs, le thromboxane A2 et l’endothéline-1.
RÔLE DE L’ACE2 , ENZYME DE CONVERSION DE L’ANGIOTENSINE 2, OU ACE2 (ANGIOTENSIN-CONVERTING ENZYME 2)
La dérégulation d’ACE2 est associée à une production augmentée d’angiotensine II, de PAI-2, favorisant perméabilité vasculaire pulmonaire, fibrose et vasoconstriction tissulaire associée notamment à l’insuffisance rénale, aux maladies cardiaques ou encore à la dégénérescence cérébrale
Importance de cette enzyme dans le métabolisme mitochondrial
DYSFONCTIONS MITOCHONDRIALES
- C’est un « détournement » par le virus de la fonction mitochondriale à son profit
- L’excès de mitochondries dysfonctionnelles et surtout l’hypoxie tissulaire qui en découle, déterminent un cercle vicieux dont fatigue et syndrome de désadaptation sont symptomatiques
- Les mitochondries peuvent être la cible de la formation excessive de peroxynitrite source d’espèces réactives d’oxygène et de NO.
- En se liant à l’ACE2, le virus supprimerait une des voies de régulation et de protection de la fonction mitochondriale.
IMPLICATION DE LA SEROTONINE
Une étude menée par les chercheurs de l’Université de Pennsylvanie a mis en évidence l’implication de la sérotonine « l’hormone du bonheur » dans le développement du Covid long. [22]
BILAN BIOLOGIQUE
BILAN MINIMAL À ADAPTER
- NFS, Plaquettes, VS, CRP
- Fonction hépatique, rénale,
- 25 OHD(D2-D3), vit B3, Zinc érythrocytaire, Mg érythrocytaire
- D Dimères, troponine, Pro BNP,
- Homocystéine = hypométhylation si > 11µg/l (source de fatigue chronique)
- Temps de céphaline activé (TCA/APTT), temps de prothrombine (souvent exprimé sous forme d’INR), temps de thrombine, mesure du Fibrinogène
- Typage lymphocytaire
- Sérologies : EBV…
- Bilan protéomis : analyse dynamique du protéome sérique
- Analyse dynamique du protéome sérique
- Mise en évidence d’une immunité humorale exogène exagérée, en rapport avec l’interface mucosale (tests violets pH large; molybdate de Na, phosphotungstate de Na, acide disulfonique), Cadmium etc
LES APPROCHES THERAPEUTIQUES
Attention, ceci n’est pas une prescription médicale, mais un état des lieux des données médicales et scientifiques publiées dans des revues à comité de lecture.
PERSISTANCE DU VIRUS
- IVERMECTINE 0,2 mg/kg à 0,4 mg/kg x 2 à 5 jours
- Micro-immunothérapie (Labolife, EBMA)
- Corriger le déséquilibre entre Th17 et Th22 (déséquilibre entre Th17 bas et Th2 en excès)
- Remonter les T Reg
- Formule 2L EBV, 2LMiReg, 2L Misen
PROTEGER ET SOUTENIR LES FONCTIONS ENDOTHELIALE ET MITOCHONDRIALE
- Alimentation
- Alimentation pauvre en carbohydrates et sucres
- Alimentation riche en fruits et légumes
- Alimentation riche en oméga 3 et vitamine E
- Activité physique : [23] [24][25]
- Exercices fractionnés à haute intensité (HIIT) après autorisation médicale, au besoin un test d’effort.
- L’idéal, le vélo d’appartement ou home trainer
- Après un échauffement de quelques minutes, programmer une séance de 30 minutes, avec un sprint de 30 secondes toutes les 5 minutes et récupération active entre chaque.
- Le stress oxydatif induit, agit sur les récepteurs à la ryanodine, ouvre les canaux calciques et permet la production de nouvelles mitochondries (ne pas prendre de substances antioxydantes avant l’exercice)
- Compléments alimentaires
- Nutriments de la mitochondrie
- Taurine magnésium : la taurine favorise les transmissions neuronales, fixe le magnésium dans les cellules
- Curcumine, anti inflammatoire
- Fisétine : polyphénol, puissant antioxydant, protège les cellules cérébrales, favorise la mémoire
- Myo-inositol : effets bénéfiques sur les désordres endocrino-métaboliques
- Nutriments de la mitochondrie
CORRECTION DU DYSFONCTIONNEMENT DU SYSTEME RENINE ANGIOTENSINE (SRA) induit par la protéine Spike, afin de récupérer la fonction mitochondriale.
Ces compléments sont à choisir en fonction de la symptomatologie et des mécanismes impliqués dans la physiopathologie.
-
- Vitamine D per os
- Bisglycinate de zinc
- Bisglycinate de magnésium
- NAC (N-Acétyl-Cystéine)
- Glutathion
- La quercétine, antivirale, antioxydante , augmente l’absorption de la vitamine c et ralentit son élimination, aux effets cardioprotecteurs et anti-inflammatoires, 500 mg matin et soir
- La fisétine, flavonoïde de la famille des polyphénols bénéfique au cerveau, à la mémoire et à la cognition, une gélule 100mg/jour
- La curcumine lutte contre les dysfonctionnements mitochondriaux par son action antioxydante, 140 mg jour
- Le resvératrol aurait un effet complémentaire aux inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine II ; réduit l’inflammation et le stress oxydatif, favorise la biogenèse mitochondriale et a un effet antiagrégant . Posologie de 300 à 600 mg, qui peut être portée jusqu’à 2 à 3 g par jour, sous contrôle médical) (13).
- La carnitine, acide aminé qui contribue à l’oxydation des acides gras à longue chaîne destinés à la mitochondrie
- Coenzyme Q10 ou ubiquinol effet antioxydant, rôle dans le métabolisme énergétique et protège le système immunitaire
- NADH intervient dans les réactions chimiques d’oxydoréductions, notamment au niveau de la respiration cellulaire
- Nicotinamide, niacinamide (vit B3) , précurseur de coenzymes essentiels NAD+ et NADP+, jouant un rôle central dans le métabolisme énergétique des cellules et le bon fonctionnement des mitochondries. De 150 à 500mg jour
- Myoinositol intervient dans le métabolisme des lipides, dans la production cellulaire d’énergie et les processus de détoxication, limite directement la fission mitochondriale dépendante de l’AMPK (protéine kinase activée par l’AMP. Posologie 4000 mg jour minimum.
- Acide alpha lipoïque puissant antioxydant, rôle clé dans la production d’énergie, 300 à 600 mg jour
REGULATION DU SYSTEME IMMUNITAIRE
- Naltrexone Low dose [26] – 1 cp 50mg dilué dans 1 ampoule 10ml NaCl, à conserver au frigo, 18 gouttes le soir dans un peu d’eau(antagoniste des opiacés), soit 4mg par jour
- Sélongénine: suridaca longipedunculata (Pierre Tubéry)(Association Solidarité-Toulouse) anti-inflammatoire, libère les voies respiratoires, hépatoprotectrice
- Huile de Nigelle, aux propriétés immunomodulante, antiinflammatoire et antioxydante ; 1 cuillère à café le matin
- Vitamine C [27]
- Per os : vitamine C naturelle, 4g jour, C salts powder
- En perfusion 6 à 12g, au besoin, dans les formes sévères
- Antimicrobienne
- Action sur immunité acquise, augmente la production et la différentiation des lymphocytes T cytotoxiques
- Action sur l’immunité innée, prolifération des lymphocytes,
- Stimulation des NKAntioxydant
- Antioxydante
- Diminue les dommages cellulaires
BOOSTER LA SEROTONINE
- Assurer un apport de tryptophane correct
- Glucides complexes : riz, pain complet, légumineuses, chocolat noir, banane, œuf, noix, amandes, graines de courge, sésame, chia, persil, dattes, avocat, germe de blé, sarrazin, quinoa, pois chiche, lentilles
- Apport de vitamines du groupe B : B3, B6, B1Z2
- Omega 3
- Exposition à la lumière naturelle
- Activité physique (cf)
- Millepertuis, Griffonia
PREVENTION DU RISQUE DE THROMBOSE
-
- Nattokinase : enzyme provenant du natto, aliment à base de soja fermenté, 100 mg jour
CORRECTION DE LA DYSBIOSE INTESTINALE
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- Des chercheurs de Hong Kong ont découvert qu’un médicament symbiotique (prébiotiques plus probiotiques) appelé SIM01 peut soulager les symptômes du Covid long (étude publiée The Lancet Infectious Diseases [28] ).
- SIM01 contient des souches de bifidobactéries et des fibres solubles qui altèrent le microbiome intestinal et peuvent modifier la réponse immunitaire.
- The synbiotic preparation is a micro-encapsulated lyophilised powder containing 20 billion colony-forming units (CFU) of Bifidobacterium adolescentis, Bifidobacterium bifidum, and Bifidobacterium longum with 3 prebiotic compounds including galactooligosaccharides, xylo-oligosaccharides, and resistant dextrin.
LUTTE CONTRE LES TROUBLES COGNITIFS
-
- Gingko biloba, Bacopa monnieri
- Mélatonine
- Acide alpha lipoïque….
- Formule MISEN ( Labo Life)
- Oxygénothérapie [29]
REEDUCATION OLFACTIVE
-
- Jeu des odeurs (Sentosphère)
KINESITHERAPIE
ET LA VACCINATION ?
Les données sont contradictoires et peu favorables
- Protection partielle selon une étude publiée dans Nature Medicine [30]
- « La vaccination avant l’infection confère une protection seulement partielle durant la phase subaiguë de la maladie et, par conséquent, se reposer sur la vaccination comme seule stratégie pourrait être insuffisant pour réduire les conséquences à long terme de l’infection par SARS CoV-2.»
- Une équipe de l’Hôtel-Dieu a publié une enquête selon laquelle une injection de vaccin diminue les symptômes du Covid long. [31]
- A l’opposé, une autre étude révèle 40% de risques supplémentaires de faire un covid long pour les vaccinés contaminés par Omicron [32]
- Une autre étude récente sur une cohorte de 390 patients adultes ayant été atteint de Covid19, parmi lesquels 96,7% étaient vaccinés et 98,2% avaient reçu un traitement antiviral, montre une prévalence du Covid long observée de 77,7 %.[33]
RÉFÉRENCES (partie 1)
[1] https://www.nice.org.uk/guidance/ng188/resources/covid19-rapid-guideline-managing-the-longterm-effects-of-covid19-pdf-66142028400325.
[2] Santé publique France. Enquête « COVID long – Affection post COVID-19, France métropolitaine », septembre – novembre 2022. Premiers résultats. 21/06/23.
[3] https://www.nature.com/articles/s41591-022-01689-3.pdf
[4] https://www.epi-phare.fr/rapports-detudes-et-publications/sarscov2-cancer/
[5] https://www.thelancet.com/journals/lanres/article/PIIS2213-2600(23)00262-X/fulltext
[6] https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/jmv.29096
[7] https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/all.15471
[8] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34204243/
[9] https://www.nature.com/articles/s41590-023-01601-2
[10] https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(24)00171-3/fulltext
[11] https://time.com/6968880/long-covid-record-infection-mutations-netherlands/
[12] https://www.oreka-formation.com/post/une-reponse-immunitaire-juste
[13] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32849623/
[14] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32324595/
[15] https://www.frontiersin.org/journals/immunology/articles/10.3389/fimmu.2020.583373/full
[16] https://www.nature.com/articles/s41593-020-00758-5
[17] https://www.nature.com/articles/s41590-023-01661-4
[18] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38309763/
[19] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38236961/
[20] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33835019/
[21] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32882706/
[22] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37848036/
[23] https://www.sciencedaily.com/releases/2017/03/170307155214.htm
[24] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28646182/
[25] https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.1507176112
[26] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35814187/
[27] https://www.jle.com/fr/revues/met/e-docs/vitamine_c_une_approche_therapeutique_efficace_dans_la_pathologie_covid_19_318287/article.phtml
[28] https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(23)00685-0/fulltext
[29] https://www.ami-universite-telaviv.com/index.php/recherche/sciences/medecine/1935-le-traitement-hyperbare-est-plus-efficace-que-les-m%C3%A9dicaments-pour-soigner-une-fibromyalgie-caus%C3%A9e-par-une-blessure-%C3%A0-la-t%C3%AAte,-selon-les-chercheurs-de-l%E2%80%99universit%C3%A9-de-tel-aviv
[30] https://www.nature.com/articles/s41591-022-01840-0
[31] https://bmjmedicine.bmj.com/content/2/1/e000470
[32] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1201971223007026
AUTRES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
CLINIQUE, SYMPTOMATOLOGIE
-
- Santé publique France. Enquête « COVID long – Affection post COVID-19, France métropolitaine », septembre – novembre 2022. Premiers résultats. 21/06/23.
- La Dépêche : Covid long : en France, deux millions de personnes en souffrent. 30.7.2023
- HAS : Symptômes prolongés de la Covid-19 (dit Covid long) : la HAS actualise ses travaux . 4.2023
- Viet-Thi Tran et coll : Course of post COVID-19 disease symptoms over time in the ComPaRe long COVID prospective e-cohort. Nature Communications volume 13,1812 (2022)
- Nisreen A. Alwan, Luke Johnson: Defining long COVID: Going back to the start. Med (N Y). 2021 May 14; 2(5): 501–504.
- Nabavi N. : Long covid: How to define it and how to manage it. 2020;370
- Raman et coll : Multiorgan MRI findings after hospitalisation with COVID-19 in the UK (C-MORE): a prospective, multicentre, observational cohort study. The Lancet Respiratory Medicine. Vol 11, Issue 11 ; p1003-1019. Nov 2023
- Johanna Rohrhofer et col : Association between Epstein-Barr-Virus reactivation and development of Long-COVID fatigue Allergy Volume78, Issue1 January 2023 Pages 297-299
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