Communiqué de Presse : Affaire BonSens.org contre Bill Gates
Bill Gates dépense-t-il des milliards pour sauver des vies ?
Décision du 24 novembre 2022 et suites
Le 23 mai 2022, l’association BonSens.org et ses administrateurs, messieurs Azalbert, Perronne et Trotta ont assigné monsieur Bill Gates devant le Tribunal judiciaire de Nanterre. Le jugement a été rendu le 24 novembre 2022. (voir le jugement ici)
Ce jugement rappelle les faits :
« Les demandeurs font principalement valoir que les propos tenus par M. Gates lors de l’interview du 6 mai 2022 sur France 2, à une heure de grande écoute, constituent un anathème à l’encontre des personnes qualifiées, malgré elles, par la presse de complotistes ; qu’en affirmant que les vaccins contre la covid 19 sont “d’excellent vaccins” alors qu’il avait connaissance de leur caractère “imparfait” puisque quelques jours auparavant, sur un autre média, M. Gates indiquait que les vaccins n’empêchaient pas les personnes vaccinées de contracter la maladie et de la diffuser, ce dernier n’a pas donné lors de cette interview une information loyale aux téléspectateurs français sur l’efficacité et l’innocuité des vaccins ; que ses propos dénigrent les demandeurs ainsi que leurs actions et leur crédit en assimilant à des complotistes toute personne qui remet en cause les bienfaits de la vaccination contre la covid 19. MM. Silvano Trotta, Xavier Azalbert, Christian Perronne et l’association BonSens.org soutiennent qu’en les dénigrant, M. Gates leur cause un préjudice en portant atteinte à la considération dont leurs publications jouissent sur internet et sur les réseaux sociaux auprès de leurs abonnés, adhérents, lecteurs et sympathisants ; qu’il discrédite les actions de l’association Bonsens.org qui promeut d’autres solutions à la crise sanitaire que le tout vaccinal. Ils ajoutent que le but poursuivi par M. Gates est de convaincre le public français de se faire vacciner contre la covid 19 pour en tirer bénéfice ».
Lorsqu’un industriel fait la promotion d’un produit dont il tire des bénéfices il doit au public une information transparente, claire et loyale.
Il est anormal et choquant que Monsieur Bill GATES puisse échapper à cette obligation et donner au public français une information trompeuse au motif que la promotion qu’il fait des vaccins contre la COVID 19 serait purement philanthropique.
L’intention de l’action de l’association BonSens.org et de ses administrateurs étaient donc de démontrer que le but poursuivi par le mensonge de monsieur Bill GATES était de convaincre le public français de se faire vacciner contre la COVID 19 pour en tirer profit.
Seule la démonstration de ce que monsieur Bill GATES n’est pas l’homme charitable et désintéressé qu’il prétend permettra de faire reconnaître sa responsabilité et celle de sa fondation dans la promotion et la diffusion des vaccins contre la COVID 19, à la fois inefficaces et dangereux.
A titre d’exemple, en Inde, monsieur Bill Gates est poursuivi par la famille d’une personne décédée des suites d’une injection de vaccin contre la COVID 19.
L’action de l’association BonSens.org avait aussi pour but de protéger la santé des enfants.
En effet, le journaliste de France 2 a posé la question suivante à monsieur Bill GATES :
« Le journaliste : « Autant il y a des gens qui s’opposent raisonnablement, des questions qui disent « oui le vaccin à ARN nous a permis de sauver des millions de vies », « oui on s’est fait vaccinée, mais je me pose quand même une petite question : est-ce que je fais vacciner mes enfants ? mais l’ARN on n’a pas encore le recul nécessaire ». Ceux-là il faut leur répondre quoi ? »
Faire vacciner ou non ses enfants avec un produit nouveau n’est pas une « petite question », mais une question de la plus haute importance pour des parents.
Elle doit ainsi être considérée avec la plus grande précaution et le plus grand sérieux car elle engage la santé de millions d’enfants et la moindre des choses, pour un homme aussi connu que monsieur Bill GATES et qui se présente lui-même comme un philanthrope, est d’y répondre avec honnêteté et transparence, en donnant au public tous les éléments d’informations de sa connaissance, positifs ou négatifs, afin que chaque parent puisse faire de façon la plus éclairée possible le choix de vacciner ou de ne pas vacciner ses enfants contre la COVID-19.
Cependant, monsieur Bill GATES a fait la réponse suivante :
« Bill Gates : Si vous regardez ceux qui meurent. En fait c’est les gens qui ne sont pas vaccinés. Nous savons que même les gens vaccinés, si l’on est vieux on a probablement besoin d’un rappel mais c’est un miracle qui a empêché des millions de morts et l’idée que j’aimerais pucer qui que ce soit, pourquoi ? pourquoi est-ce que j’aurai besoin de savoir où sont les gens ? ça ne m’intéresse pas du tout »
Bill GATES aurait pu répondre à cette question honnêtement et dire, comme il l’avait fait quelques jours auparavant, sur une chaîne internet américaine que « Les vaccins sont imparfaits » et « qu’ils ne bloquent pas la transmission » au lieu de les qualifier « d’excellents ».
Il aurait encore pu dire aux parents l’écoutant que considérant l’absence de létalité du COVID-19 pour les enfants et le fait que la vaccination ne les empêche pas de transmettre le virus à leurs grands-parents, il convient de mettre en balance avec ce bénéfice nul, les risques qu’ils encourent de subir des effets secondaires graves.
Et même à considérer que ce risque soit faible, il n’en demeure pas moins trop élevé si un enfant en bonne santé ne tire de cette vaccination, qui est sensée être prophylactique, aucun bénéfice.
Au lieu de cela, monsieur Bill GATES a préféré rebondir sur le terme « complotiste » en y assimilant, toute personne qui remet en cause les bienfaits de la vaccination contre la COVID-19 et en les accusant ce faisant, de mettre la vie de leur prochain en danger.
Ces propos visent directement l’association BonSens.org et messieurs Perronne, Azalbert et Trotta puisqu’ils ont été affublés par la presse grand public de l’étiquette de « complotiste ». Partant, le crédit donné à leurs opinions est gravement diminué au profit de celui donné au message et aux idées de monsieur Bill GATES.
Cependant, la parole en matière vaccin contre la COVID 19 d’une éminent Professeur des universités et praticien hospitalier en maladies infectieuses et tropicales tel que le Professeur PERRONNE, ne devrait-elle pas être diffusée et promue par les médias autant que celle de monsieur Bill GATES, informaticien-homme d’affaire ?
A tout le moins ne devrait-elle pas être aussi respectée que celle de ce dernier plutôt que bâillonnée par l’emploi du terme « complotiste » ?
Pourquoi monsieur Bill GATES s’autorise-t-il à déconsidérer les soi-disant « complotistes » au lieu de reconnaître que leurs interrogations, notamment en matière de vaccination des enfants et d’effets secondaires, sont légitimes et doivent être discutées contradictoirement au bénéfice du public ?
Parce qu’il est de son intérêt financier que soit vendu le plus grand nombre de vaccins contre la COVID-19 possibles et pour ce faire il est utile de faire taire toutes les critiques à l’encontre de ces produits, lesquelles sont nécessairement portées par « des complotistes »…
Si le jugement du tribunal de Nanterre statuant en référé a débouté l’association BonSens.org et ses administrateurs de leurs demandes, ceux-ci y voient une invitation à continuer par une action au fond cette affaire d’importance, pour démontrer que monsieur Bill Gates ne dépense pas des milliards pour sauver des vies en faisant la promotion des vaccins contre la COVID-19. Il dépense des milliards pour en gagner d’autres.
En effet, le référé est une procédure d’urgence qui nécessite que la responsabilité de la personne mise en cause soit évidente et indiscutable.
Lorsque cette preuve n’est pas rapportée avec l’évidence nécessaire, le juge des référés juge qu’il n’y a pas lieu à cette procédure et invite les parties à saisir au fond la juridiction pour qu’un débat plus poussé ait lieu.
Considérant que le juge des référés s’il a débouté les demandeurs, a rejeté la demande formulée par monsieur Bill Gates de procédure abusive et a condamné l’association BonSens.org, messieurs Perronne, Azalbert et Trotta simplement aux dépens, c’est-à-dire au coût de délivrance par huissier de l’assignations aux USA et sa traduction, mais pas à rembourser les frais d’avocat de monsieur Bill Gates.
Les demandeurs souhaitent poursuivre leur action contre Bill Gates avec le soutien renouvelé des adhérents de BonSens.org, monsieur Gates étant un des principaux bénéficiaires de la pandémie de COVID 19.
Frais engagés pour cette action :
- Traduction assermentée de l’assignation en anglais pour que la procédure soit valide : 691,20 € TTC, pris en charge par les demandeurs ( personnes physiques)
- Délivrance de l’assignation aux USA par huissier : 442, 82 €, pris en charge par les demandeurs ( personnes physiques)
- Frais d’avocat de l’association BonSens.org : néant, intervention pro bono.
- En cas de poursuite de l’action au fond, les dépens (frais d’huissier et de traduction) seront équivalents et l’intervention de l’avocat de l’association BonSens.org sera de nouveau bénévole.